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Allocentrisme.

Définition Wikipédia : L'allocentrisme est un comportement ou une forme de pensée - attitude - tendant à privilégier autrui dans ses actions. Des définitions vulgarisées de ce terme lui confèrent une portée moins connotée avec un sens de dévouement à la cause collective.

Dans la vulgarisation et la sociologie : Une personne allocentriste (ou allocentrique) pense et agit en privilégiant les intérêts d'un groupe par rapport à ses propres objectifs. Ainsi, la civilisation et la culture chinoises seraient plus allocentristes que la civilisation et la culture occidentales.

Définition Larousse : L'allocentrisme est la tendance à centrer son attention ou ses activités sur autrui plutôt que sur soi-même (par opposition à égocentrisme).

Une approche allocentriste.

Définition Larousse d’approche : Action, manière d'aborder un sujet, un problème.

Une approche allocentriste sera la manière la mieux adaptée pour communiquer sereinement avec les personnes cérébrolésées.

Un comportement empreint d’allocentrisme.

Définition dans le cadre des principes appropriatifs.

Nous retiendrons l’expression « un comportement empreint d’allocentrisme » et le définirons par une tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que sur soi-même.

Il ne s’agit donc pas pour les proches d’une abnégation totale, mais d’une meilleure attention vis-à-vis de la personne cérébrolésée afin de ne pas s’aveugler de ses propres souffrances qui ne pourraient entrainer, par voie de conséquence,  des comportements subjectifs préjudiciables à la communication.

Les accompagnants et à un degré moindre les intervenants doivent pouvoir également adopter des comportements empreints d’allocentrisme.

Nous développons couramment en raison d’habitudes et de conditionnement social, un comportement dont la nature même est plutôt égocentré dans la manière dont nous établissons nos rapports sociaux ce qui ne remet pas en cause notre capacité à l’empathie et à l’altruisme, car cet égocentrisme naturel est la base de notre fonctionnement écologique.

Il faudra donc combattre les tendances naturelles qui nous incitent à considérer les autres à travers nous même
pour pouvoir considérer la personne cérébrolésée le plus objectivement possible dans une
démarche allocentrisme dépourvu de considérations subjectives et péjoratives.

Il faudra se comporter avec bienveillance en évitant l’arbitraire et l’autoritarisme dans la relation avec la personne cérébrolésée sans tomber dans le laxisme ou la commisération et donc appliquer un dosage équilibré et adapté d’allocentrisme, d’altruisme et d’empathie.