- Les codes sociaux sont très formalisés voire formatés ce qui les rend plus ou moins imperméables à la compréhension des personnes cérébrolésées en fonction des situations plus ou moins émotionnelles qu'elles subissent en raison des souffrances provoquées par les déficiences cognitives. - La communication avec la personne cérébrolésée est souvent très difficile et les codes sociaux de par leur mode de communication spécifique et contextuel contribuent à aggraver les difficultés de compréhension mutuelle. - La personne cérébrolésée se trouve en plus ou moins grande difficulté, en
fonction de la gravité des séquelles cognitives, pour s'adapter aux modes de
communication courants régis par des codes sociaux. Ces difficultés
d’adaptation peuvent être source de troubles du comportement. - Les non-dits, la subjectivité, les interprétations,
les anticipations, les formulations linguistiques et les combinaisons
sémantiques sociétales, les consensus rigides, voire arbitraires, le formatage
social et moral, les expressions codifiées, les règles obscures, les préceptes
absolus, les prescriptions moutonnières, les préceptes stéréotypés, les
jugements de valeur arbitraires, les principes sans fondement, etc. dont sont
constitués les codes sociaux seront autant d’obstacles plus ou moins difficile à
franchir pour les personnes cérébrolésées.
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