Mars2017 auteur : danielvidal9@hotmail.com

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Le potentiel cognitif inné et acquis.
La capacité de résilience.


La compensation cognitive qui fait suite à des lésions cérébrébrales ayant occasionné des déficiences cognitives
est en partie liée à la capacité de résilience issue du potentiel cognitif inné et acquis.


Définition retenue du Larousse de « potentiel » : ensemble des ressources de tous ordres que possède une personne.

Définition du Larousse de la « cognition » : ensemble des grandes fonctions permettant à l’organisme d’interagir avec le milieu.

Définition Le Robert  de « cognitif » : Qui concerne la connaissance rationnelle.

Définition du Larousse de « acquis » : que l’on a acquis, obtenu, par opposition à inné, héréditaire. 

Il y a certes un potentiel cognitif inné, mais le plus important dans la résilience sera le potentiel cognitif acquis qui aura forgé une personnalité d’adaptation cognitive résiliente.

Définition retenue du Larousse de « capacité» : aptitude à faire, à comprendre quelque chose.

Définition du Larousse de « résilience » : Caractéristique mécanique qui définit la résistance aux chocs d’un matériau.
En psychologie la résilience est la capacité à récupérer, à s’adapter à un contexte existentiel plus ou moins difficile, frustrant, stressant, post traumatique, etc.


Le potentiel cognitif d’un individu est constitué de l’ensemble des ressources cognitives innées auxquelles s’ajouteront les ressources cognitives acquises.

Le potentiel cognitif peut varier considérablement d’un individu à un autre de même que la nature et la gravité des lésions cérébrales.

Le potentiel cognitif est un atout pour la capacité de résilience des déficiences cognitives, mais ne sera jamais la panacée de la compensation.

La capacité de résilience d’un individu dans la compensation des déficiences cognitives sera fonction de son potentiel cognitif.


La résilience n’étant pas une fonction ou un processus strictement cognitif ne pourra pas se manifester lorsque les déficiences cognitives affecteront gravement les capacités d’autodétermination, de discernement, de raisonnement, etc.

La potentialité cognitive même si elle était importante bien équilibrée et bien structuré avant l’évènement qui a causé les déficiences cognitives, n’apportera pratiquement aucune aide à la compensation dans le cas de graves lésions cérébrales.