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Écologie, contexte écologique, environnement.

Définition Larousse « écologie » : Science qui étudie les relations des êtres vivants avec leur environnement.

Définition Wikipédia : L'écologie, entendue au sens large, désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique et abiotique qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes.

Définition Larousse « contexte » : ensemble des circonstances, situation globale où se situe un évènement.

Définition Larousse « environnement » : ensemble des éléments objectifs et subjectifs qui constituent le cadre de vie d’un individu.

Le contexte écologique et environnemental dans le cadre de la vie sociale.

Le contexte écologique que nous considèrerons est le contexte environnemental social et familial dans lequel vit la personne cérébrolésée après l’évènement qui a occasionné des déficiences cognitives en tenant compte tout de même de celui qui prévalait antérieurement aux lésions cérébrales acquises.

Le contexte écologique est l’interaction qu’exerce  l’être humain avec le contexte environnemental qui comprend l’ensemble des éléments objectifs et subjectifs qui constituent son cadre de vie.

Le contexte écologique et environnemental est constitué du lieu et des conditions de vie psychologique et matérielle de la personne cérébrolésée dans les différents cadres de l’environnement familial et social, de la prise en charge médicale, paramédicale, de l’aide humaine et des relations individuelles.

Le contexte écologique et environnemental est évolutif en permanence et la relation avec la personne cérébrolésée doit être adaptée à l’instant où il se déroule pour permettre une communication adaptée avec la personne cérébrolésée.

La bonne appréciation du contexte environnemental est déterminante pour adapter les modes de communication et permettre ainsi à la personne cérébrolésée de recevoir une stimulation cohérente qui induira chez elle une activation positive et constructive de la plasticité cérébrale.

Une approche globale écologique et environnementale.

Il est préconisé, pour les personnes subissant les conséquences de lésions cérébrales acquises et plus particulièrement un traumatisme crânien, une prise en charge globale qui suppose que tous les intervenants médicaux et paramédicaux ainsi que l’aide humaine des éléments objectifs et subjectifs qui constituent le cadre de vie d’un individu coordonné à tous les stades du parcours de réadaptation et surtout quand cela est possible, à partir d’un réseau spécifique.

Dans le cadre de principes appropriatifs et allocentristes, l’approche globale écologique et environnementale est considérée sous un angle légèrement différent qui suppose également une coordination à tous les stades du parcours de réadaptation, mais nécessite des modes de communication adaptés aux nouveaux comportements de la personne cérébrolésée.

C’est donc une  "approche" dans le sens de la définition du dictionnaire Larousse « ensemble de démarches mises en œuvre pour arriver à une fin », "globale" car elle concerne tous les acteurs professionnels et les proches et "écologique et environnementale" car elle concerne la relation de la personne cérébrolésée dans tous les contextes de sa vie sociale et familiale.

Le contexte psychologique écologique et environnemental.

Les attitudes, des proches, des intervenants et des accompagnants seront déterminantes à travers les modes de communication qu'ils pratiqueront et la place qu'ils donneront à la personne cérébrolésée pour créer des conditions psychologiques favorisant une réadaptation dans les meilleures conditions possible.

Les proches, les intervenants et les accompagnants devront, pour créer  des conditions psychologiques environnementales favorables à une bonne réadaptation, ne pas oublier de tenir compte de la personnalité antérieure.

L’application de modes de communication basés sur l’appropriation, c’est-à-dire non directif ou l’on favorise le mode interrogatif dans une démarche allocentriste, devrait permettre à la personne cérébrolésée de trouver la meilleure place possible dans le nouveau contexte écologique et environnemental qui fait suite à l’évènement qui a causé les déficiences cognitives.