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Les déficiences cognitives.

La déficience est une insuffisance physique ou mentale.
« La déficience, c’est la perte de substance ou l’altération d’une structure ou d’une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. » Source OMS.

La déficience correspond donc à la lésion et au déficit qui en résulte.

La cognition est le terme scientifique pour désigner les mécanismes de la pensée.

Les personnes souffrant de déficiences cognitives ont des difficultés plus ou moins importantes pour mémoriser et évaluer les informations, fixer leur attention et s'adapter aux imprévus dus aux situations impromptues.
Les déficiences cognitives ont une incidence sur la capacité de réfléchir, de se concentrer, d'exposer des idées, de raisonner ainsi que sur les processus de mémorisation.

Les déficiences cognitives constituent des handicaps puisque selon la nouvelle définition donnée par la loi française du 11 février 2005 portant sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées constitue « un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. ».

Définition dans le cadre de principes appropriatifs et allocentristes.

Les déficiences cognitives sont considérées dans le cadre des principes appropriatifs et allocentristes sous l’angle du handicap social et familial et donc des conséquences, des incidences et des troubles qu’elles génèrent, notamment les troubles émotionnels et du comportement.

Il est très difficile pour ne pas dire impossible de situer en permanence le niveau d’incapacité des personnes cérébrolésées, car il est dépendant de nombreux paramètres fluctuants tels que les processus cognitifs sollicités plus ou moins déficients, la situation écologique et émotionnelle momentanée, les incidences plus ou moins importantes de l’expérience et de la personnalité antérieure.