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Raisonner, le raisonnement. |
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Définition du Larousse de « raisonnement » : 1 - faculté, action ou manière de raisonner. 2 - suites de proposition déduites les unes des autres ; argumentation. Définition du Larousse de « raisonner » : Verbe intransitif. 1 - Se servir de sa raison pour connaître, pour juger. 2 – Passer d’un jugement à un autre pour aboutir à une conclusion. Verbe transitif. 1 – Chercher par des raisonnements, des conseils à convaincre quelqu’un de changer d’attitude. Raisonner un enfant. 2. Littéraire. Appliquer le raisonnement à ce que l’on fait. Raisonner un problème. Verbe transitif indirect. Vieilli. Discuter de quelque chose avec des raisonnements souvent précieux. Il raisonne de tout. Il raisonne politique. Définition de Wikipédia de « raisonnement » : Le raisonnement est un processus cognitif qui permet d'obtenir de nouveaux résultats ou bien de vérifier la réalité d’un fait en faisant appel soit à différentes « lois » soit à des expériences, quel que soit leur domaine d'application : mathématiques, système judiciaire, physique, pédagogie, etc. |
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La neuropsychologie classe le raisonnement dans ce qu’elle appelle les fonctions supérieures. |
En neuropsychologie on distingue plusieurs catégories de raisonnement qui sont les raisonnements formalisé et non formalisé, les raisonnements à priori et à postériori. On distingue aussi plusieurs types de raisonnement qui sont le raisonnement inductif, le raisonnement déductif, le raisonnement par analogie, le raisonnement par l’absurde, le raisonnement critique, le raisonnement dialectique et le raisonnement concessif. |
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En ce qui concerne les personnes cérébrolésées,
il y a le raisonnement qu’elles peuvent produire |
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Le raisonnement que pourra produire la personne cérébrolésée sera fonction des déficiences cognitives. Le raisonnement sera conscient en relation avec les informations et les sensations subconscientes et pourra être tronqué, inadapté ou inadmissible en raison des plus ou moins grands troubles du discernement. On raisonne pour s’adapter aux circonstances, aux conditions écologiques. On raisonne en fonction des paramètres connus, pour préparer une action, pour agir. On raisonne pour mettre en place une stratégie, résoudre un problème, etc. Toutes ces situations du raisonnement présenteront plus ou moins de difficultés pour les personnes cérébrolésées en fonction de l’importance des déficiences cognitives qui affecteront les capacités d’adaptation, de réflexion, de discernement, mais également si une latence s’installe dans la perception et la gestion des informations fournies par le subconscient. Les personnes cérébrolésées, en raison de certains troubles du comportement sont plus ou moins amenées à se faire raisonner pour les amener à comprendre qu’elles ne sont pas dans les clous de la morale, de la bienséance et donc qu’elles n’ont pas le bon comportement. Les personnes qui sont amenées à raisonner la personne cérébrolésée sont avant tout les proches, mais d’autres personnes peuvent être amenées à la raisonner en fonction de la gravité ou de l’importance de la situation. Se faire raisonner par un tiers peut être vécu comme une situation frustrante et humiliante, d’autant que la personne cérébrolésée n’aura pas eu conscience des erreurs stratégiques ou des manquements à la morale ou à la bienséance qu’elle aura commis. |
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L’esprit humain est en capacité d’élaborer un
nombre important de raisonnements pour une même situation |
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