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La rééducation, la remédiation cognitive. |
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La rééducation cognitive est-elle possible, la remédiation cognitive est-elle applicable aux personnes cérébrolésées ? |
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Définition du Larousse de « rééducation » : ensemble des moyens et des soins non chirurgicaux mis en œuvre pour rétablir plus ou moins complètement l’usage d’un membre, d’une fonction. Sur le site ampra.fr un document PDF définit la rééducation cognitive ainsi : Ensemble des procédures qui visent à fournir au patient le répertoire comportemental nécessaire à la résolution de problèmes ou à l’exécution de tâches qui paraissent difficiles ou impossibles depuis la lésion cérébrale. (Diller et Gordon, 1993). Définition du Larousse de « remédier » : apporter un remède à. Remédiation, définition Wikipédia : Francisation de l’Anglais remédiation « qui remédie ». Mise en œuvre des moyens permettant de résoudre des difficultés d’apprentissage repérées au cours d’une évaluation. Il est précisé sur Wikipédia : la remédiation cognitive est uniquement employée pour tous les patients dont l’état clinique est stable, chez les patients aptes à s’investir activement dans une prise en charge. Les patients doivent, de plus, être à même de pouvoir se concentrer (motivation ; intensité de l'attention) pendant des séances de quelques dizaines de minutes. Il nous est expliqué que la remédiation et la rééducation cognitive sont des techniques d'apprentissage qui ciblent les aires du fonctionnement neuropsychologique impliquées dans l'apprentissage et le fonctionnement quotidien de base, mais toute la question est de savoir si cela peut fonctionner avec des personnes cérébrolésées et jusqu’à quel niveau de déficiences. La rééducation des fonctions cognitives est-elle possible et n’est-ce pas une gageüre, car rééduquer des fonctions cognitives c'est compenser des déficiences cognitives et des troubles du comportement ? La remédiation cognitive est utilisée pour compenser des difficultés cognitives et ne s’appliquerait qu’à des sujets bien entourés, conscients de leurs troubles, sans grosse perturbation du comportement et qui vont reprendre leur travail donc des cas qualifiés de légers. Le côté structuré et formel de la remédiation ne sera-t-il pas contreproductif pour apporter un remède à des déficiences cognitives et des troubles du comportement ? La possibilité d’une rééducation cognitive n’est-elle pas qu’un pis-aller des intervenants professionnels pour pallier aux incertitudes qui masquent la réalité de la méconnaissance d’une méthodologie efficace pour compenser les déficiences cognitives. La rééducation et la remédiation des fonctions cognitives sont-elles possibles, car cela revient à rééduquer un cerveau ayant subi des lésions cérébrales entraînant des déficiences cognitives et des troubles du comportement souvent incontrôlables par la personne cérébrolésée ? La rééducation et la remédiation des fonctions cognitives sont-elles possibles en raison des troubles émotionnels, des déficits cognitifs et de l'anosognosie chez la personne cérébrolésée ? La rééducation et la remédiation des fonctions cognitives sont-elles possibles en raison des grandes difficultés de trouver des modes de communication adaptés avec la personne cérébrolésée ? |
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Hormis peut-être pour les personnes cérébrolésées
qualifiées de "léger", la question se pose de l’utilisation de méthode
de rééducation ou de remédiation cognitive basée sur des techniques d’apprentissage
qui pourront à mon sens difficilement donner des résultats pouvant être
pérennisés. Il faudrait constater par ailleurs l’apparentement |
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