Formuler des attentes en fonction surtout de ses propres
désirs conduira la plupart du temps à l’échec du fait des capacités
d’adaptation altérée de la personne cérébrolésée.
La relation à l’autre nécessite un contrôle émotionnel
adapté et c’est là où le bât blesse chez les personnes cérébrolésées qui du
fait des pertes plus ou moins importantes de la cohérence et du pragmatisme
peuvent se trouver en difficulté de contrôle émotionnel dans la relation et la
communication.
La personne cérébrolésée sera confrontée à deux sortes
d’interlocuteurs dans la relation et la communication, en premier ceux qui ont
connaissance des conséquences des lésions cérébrales acquises et qui seront
donc plus ou moins en capacité de s’adapter et en second, ceux qui les ignore
ou ne veulent pas les considérer et dans ce cas la relation et la communication
pourra être très difficile à gérer dans certaines circonstances.
La qualité de la relation sociale est facteur d’intégration
ou d’exclusion et dans le cas des personnes cérébrolésées, du fait de leurs
difficultés relationnelles et d’adaptation, elles entretiennent un mode de
communication qui confine souvent au dialogue de sourds et en fonction de la
capacité de tolérance de l’interlocuteur, elles peuvent être considérées implicitement
comme en marge des consensus sociaux qui régissent la communication.
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